Consentement au travail - Atelier animé par Dorothée DURAND, praticienne en thérapies brèves, sophrologie, hypnose, cohérence cardiaque, braingym et David FAZI, CCF, formé en double compétence de psychologie clinique sociale et cognitive et d’informatique — Anccef - Association nationale des conseillers conjugaux et familiaux

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Consentement au travail - Atelier animé par Dorothée DURAND, praticienne en thérapies brèves, sophrologie, hypnose, cohérence cardiaque, braingym et David FAZI, CCF, formé en double compétence de psychologie clinique sociale et cognitive et d’informatique

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David et Dorothée interviennent tous les deux en entreprise pour promouvoir les principes de la qualité de vie au travail et du bien-être au travail. Ils s’adressent autant à des dirigeants, à des managers dans le but de les aider dans leur accompagnement, ou à des salariés dans le but de les aider à transformer le stress en quelque chose de plus aidant.

Dans la conception répandue, le consentement au travail résonne avec harcèlement moral, promotion canapé ou harcèlement sexuel.

David et Dorothée se situent sur un plan plus subtil, celui du non-consentement au travail qui peut se retourner contre soi-même ou son entourage.

Comment imaginer consentir au travail lorsqu’il y a un lien de subordination ? Il existe certes le cas spécifique du consentement obligatoire du personnel militaire.

Par des résistances collectives, la société est sortie de la soumission consentie du taylorisme où l’on était assigné à un métier et où l’on faisait partie d’une communauté de travail stable, pour se transformer et permettre à chacun de s’organiser pour atteindre les objectifs fixés dans un esprit de responsabilité et d’auto-contrôle. Or c’est un consentement tacite.

En effet, peut-on dire non, quand on entend : « qui ne dit mot consent, le client est roi … » ? La résistance est difficile. Les japonais ont une manière policée de prendre en compte la demande par un oui qui signifie « on va faire tout son possible même si on fond on sait que c’est impossible ».

L’enjeu aujourd’hui est de refuser le non-consentement ou le consentement tacite, tout en conservant ses valeurs et ses objectifs personnels de carrière.

L’évolution de la société a aussi vu le développement de la capacité de choisir et de participer dans la décision du comment, du quand, du quoi, où, avec qui, etc... afin de baisser le niveau de stress du salarié. Mais c’est une sorte de tromperie autour de la latitude décisionnelle ! Car en réalité les objectifs ne cessent d’augmenter et les moyens et le temps pour les atteindre, de diminuer. Et cela provoque stress et souffrance au travail.

L’attitude du salarié s’apparente à une obéissance aveugle, de type sectaire, avec manipulation du salarié, dont on ne sort pas facilement, d’où les tensions voire les maladies professionnelles graves. La rotation de l’encadrement favorise ce stress, en cassant habitudes et relations. Pour progresser dans sa carrière, le salarié est contraint au consentement et à la docilité.

Il peut éprouver un sentiment d’imposture et de « faux self », de honte ou de culpabilité qui va nourrir la déstructuration de ses relations interpersonnelles (crises de couple ou de famille, conflit au travail, violences et incivilité dans l’espace public, etc.). 

Le salarié se sent devenir fou dans cette obéissance aveugle, car il est perdant quel que soit son choix.

De collective, la résistance est passée à individuelle, par une mise à distance du lien de subordination. On parle de « burn out », et même de « bore out ». Après l’injonction paradoxale on trouve la manipulation perverse où celui qui ne consent pas devient le méchant à abattre. Le salarié, manipulable, devient donc usable et finalement remplaçable et jetable, tel un objet. Il en perd le sens de la valeur travail dans son mode coopératif.

On sort de cette situation en aidant le salarié à formuler un non pour un oui par la CNV qui permet d’exprimer de vraies demandes. Ou alors à puiser dans les techniques psycho-énergétiques et corporelles, comme l’EFT qui permet de retrouver le court de ses émotions et de reprendre la responsabilité de ses choix. Il y a aussi la relaxation ou les massages, la PNL, la systémie, qui remettent à jour le système de valeurs de l’individu.

Un accompagnement, qui part avant tout de la capacité à écouter et entendre le consultant, à l’amener à s’écouter, se consolider et ensuite à accepter que c’est possible de sortir de cette fatalité.

Il s’agit de retrouver la vie et l’interaction dans la coopération et du vrai dialogue vers un consentement éclairé, vertueux pour l’entreprise et pour la vie privée, qui représente presque le point de départ à une action durable, qui donne sens à la coopération entre humains et à la vie en communauté.

Dans le libéralisme on ne peut se passer du consentement de l’autre, de sa propre capacité de choisir à quoi on dit oui, choisir à quoi on renonce, choisir les conséquences que l’on est prêt à assumer, définir les contreparties, se concentrer sur des éléments motivants, avoir des repères, avoir une cohérence et une transparence inspirant la confiance et la créativité. Bref la liberté de dire oui à ce que l’on a choisi en pleine conscience pour être en accord avec SOI et ça pour chacun d’entre nous.