Les CCF aux Assises de sexologie : une place à prendre, une place à défendre…
Marie-Aude Binet, CCF dans le Tarn et Garonne, est intervenue sur « Le couple à l’épreuve de la durée ». Guillemette Stevens du Nord a présenté une étude sur « Adultes à haut potentiel intellectuel et rapport au corps : quel rapport sur la sexualité ». Et enfin Bénédicte Sempé-Némoz, CCF à Chambéry et secrétaire du bureau de l’ANCCEF, a présenté son travail sur « Vie relationnelle, affective et sexuelle en institution de personnes porteuses de handicap mental, un travail en partenariat ».
Le thème cette année des assises « # sexe les codes changent » donne le ton. Si l’histoire de la sexologie débute dans le milieu médical, la santé sexuelle aujourd’hui englobe d’autres domaines, psychologique, sociétal, juridique.
La société depuis 1968 avec sa révolution culturelle fait face à une injonction : le droit à une sexualité épanouie. Et si la sexualité est un domaine complexe dont la prise en charge est pluridisciplinaire c’est aussi un mode de communication. Comment communiquer dans un monde où le virtuel et le réel semblent parfois se confondre, où le temps n’a plus sa place et comment faire couple ? L’accompagnement spécifique au cœur de l’intime, des sentiments, des préoccupations et difficultés relationnelles fait partie du métier de CCF. Notre légitimité n’est plus à prouver : nous sommes cités à plusieurs reprises dans l’agenda 2017-2030 de la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle. Si nos domaines de compétences dans le champ de la vie relationnelle, affective et sexuelle sont donc bien perçus par les pouvoirs publics, il s’agit maintenant de continuer à nous rendre visibles du public : l’ANCCEF s’engage dans ce sens avec vous.
Christine Lefebvre, présidente.