Une prise de contact avec l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) qui a des retombées immédiates — Anccef - Association nationale des conseillers conjugaux et familiaux

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Une prise de contact avec l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) qui a des retombées immédiates

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Une piste de travail : l’inscription des CCF comme professionnels de santé

Les CCF sont des professionnels de santé reconnus et cités dans le code de la santé publique. A ce titre l’ANCCEF a sollicité l’IGAS pour savoir quels étaient les interlocuteurs privilégiés pour demander les démarches et recours pour obtenir un numéro ADELI*.

Ce dossier demeure à ce jour balbutiant : d’une part parce que le répertoire ADELI est lui-même en cours de mutation.

La question de la règlementation

D’autre part parce qu’une des conditions serait que notre métier soit strictement réglementé, ce qui semble ne pas être le cas aujourd’hui.

Chaque dossier entamé ouvre donc de nouvelles perspectives de travail et c’est sur cette question de la règlementation que nous allons nous pencher à l’automne.

Des fruits inattendus

Ce premier contact avec l’IGAS fut cependant indirectement fructueux puisque nous fumes contactés par leurs services dans le cadre d’une mission d’enquête sur la situation des sages-femmes en PMI. L’IGAS répondait à une commande du ministère de la santé sur la place des sages-femmes en PMI et leur formation concernant les questions conjugales et familiales, suite à des mouvements sociaux et à des revendications survenues en 2019 et 2020.

Une réunion en visio s’est donc déroulée le 26 mai avec 3 personnes de l’IGAS la présidente et vice-présidente de l’ANCCEF. L’objectif de cette rencontre était de faire valoir notre place en PMI et les missions communes des CCF et sages-femmes. Ces deux métiers travaillent en étroite collaboration et malgré leurs missions communes, il s’agit bien de montrer quelles sont les différences et complémentarités de chacun.

Nous ne savons pas à ce jour si notre métier sera cité dans ce prochain rapport, nous avons pour autant été entendu et nous avons pu mettre en valeur nos spécificités.

Il nous a semblé important de rappeler que notre métier ne peut être « dilué » ni « soluble » dans d’autres métiers. C’est un risque auquel il est important de veiller et pour lequel l’ANCCEF reste mobilisée.

Anne Dubois Dejean

Christine Lefebvre

*(Un numéro ADELI est attribué à tous les praticiens salariés ou libéraux et leur sert de numéro de référence. Le numéro ADELI figure sur la Carte de professionnel de santé (CPS) pour des professionnels relevant du code de la santé publique)